Courant Mars, nous recevons un courrier d’une personne se plaignant de l’arrivée de deux poneys non castrés sur ses parcelles et l’empêchent d’approcher ses juments. Cette dame résidant à l année dans une jasserie à plus de 1000 mètres d’altitude, ne bénéficiant pas du téléphone, nous décidons d’aller la voir. Cependant la neige nous impose de faire demi tour. Nous profitons de l’appel d’une dame qui habite sur le secteur pour lui demander de prendre contact avec elle afin qu’elle puisse nous appeler. Nous arrivons enfin à l’avoir au téléphone. Elle nous informe avoir alerté le Maire et autres organismes publics mais que la situation n’a pas bougé.
Nous contactons donc le Maire qui nous explique avoir contacté le propriétaire des poneys ainsi que la personne propriétaire des terrains de faire le nécessaire pour ramasser les poneys. Nous essayons donc d’appeler le propriétaire qui est resté injoignable. Nous appelons donc son ami qui les avait en gardiennage mais qui nous explique que ce ne sont pas ses poneys et qu’il ne veut pas avoir de problèmes. Nous l’informons que si fin mars la situation n’est pas réglée, le Maire prendra un arrêté de divagation nous permettant de saisir les équidés.
A la fonte des neiges début mai, nous nous rendons sur place pour évaluer la situation. Rien a été fait par le propriétaire. Les deux poneys sont assez sauvages et nous arrivons à en approcher qu’un des deux. Mais à notre grande surprise, ce ne sont pas deux mais quatre équidés appartenant au même propriétaire qui divaguent. Nous faisons face à un jeune entier de cinq ans et un poulain d’un an blessé et terrifié à l’approche de l’humain. Le pauvre animal ne peut plus poser son postérieur ensanglanté.
Le lendemain, nous recevons un appel d’une marcheuse, bénévole d’une SPA dans un département voisin qui nous informe avoir trouvé un peu plus bas, deux cadavres de chevaux dans le cours d’eau. La gendarmerie s’est donc déplacée pour constater. Nous reprenons donc contact avec le Maire, bien embêté de cette situation. Nous lui demandons un arrêté de divagation pour les quatre équidés restants et prévenons la DDPP du Puy de Dôme pour qu’une enquête soit ouverte.
Jeudi 30 Mai, une équipe de bénévoles se rend sur place à l’aide de barrières de contention pour charger les animaux. Seuls 3 des 4 ont pu partir en direction de notre refuge, le quatrième nous donnant un peu de fil à retordre. Nous y sommes retournés quelques jours après pour récupérer le dernier poney sauvageon.
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